cytogenetique moleculare : FISH

vendredi 31 janvier 2014
L’hybridation in situ en fluorescence (FISH pour « Fluorescent In Situ Hybridization ») 
est devenue un outil diagnostique de routine dans les laboratoires de cytogénétique pour 
caractériser de manière ciblée les microremaniements chromosomiques inférieurs à 
3 Mpb, non détectables par le caryotype métaphasique. Son principe est de repérer, à 
l’aide d’une sonde (fragment d’ADN susceptible de réaliser une hybridation ADN-ADN 
in situ spécifique sur le chromosome), une ou plusieurs séquences d’ADN spécifique. 
La sonde est marquée par une substance fluorescente et le pouvoir de résolution de la 
FISH permet une analyse beaucoup plus fine de la structure des chromosomes. Il est à 
noter que cette cytogénétique dite moléculaire peut s’appliquer également aux noyaux 
interphasiques pour détecter des anomalies de nombre des chromosomes. 
 Il existe une nomenclature internationale (ISCN, 2009) des anomalies du caryotype et 
de la FISH
D’autres techniques plus performantes de cytogénétique moléculaire telle que la CGH 
(pour « Comparative Genomic Hybridization
») et la CGH-array permettent une 
analyse encore plus fine des chromosomes à l’échelle moléculaire, et la détection de 

microremaniements. 
IV : LES INDICATIONS DU CARYOTYPE METAPHASIQUE 

 - En période prénatale 
 Antécédents d’anomalies chromosomiques 
 Anomalies chromosomiques de structure équilibrée chez l’un des parents 
 Age maternel avancé 
 Signes d’appel échographiques 
 Risque élevé aux tests sériques 

 - Le nouveau–né et l’enfant 
 Ambiguïtés sexuelles 
 Polymalformations 
 Retard mental 
 Dysmorphie (surtout avec retard mental) 
 Retard de croissance chez une fille 
 Impubérisme 
 Maladies cassantes 
 Leucémies 

- L’adulte 
 Aménorrhée 
 Anomalies du spermogramme 
 Hypogonadisme d’origine basse 
 Maladie abortive 

 Leucémies 
Bilan d’une procréation médicalement assistée (PMA) 


V : ANOMALIES CONSTITUTIONNELLES OU ACQUISES 

Dans les anomalies constitutionnelles, les différents organes et cellules de l’individu ont 
la même anomalie (sauf mosaïcisme). L'accident chromosomique existait déjà chez 
l'embryon, il s'est produit avant la fécondation dans l'un des gamètes, ou peu après, dans 

l’une des cellules du zygote. 
Dans les anomalies acquises, un seul organe est touché (anomalie clonale), les autres 

organes sont normaux. 




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